Date: Samedi, 30 octobre 2021 de 16h à 17h

Toute œuvre littéraire, se joue-t-elle, consciemment ou non, de la polysémie du mot mémoire ? L’acte créatif d’écrire, se nourrit-il essentiellement des différentes mémoires de son auteur/autrice, ou, reste-t-il libre, unique architecte de son propre langage et univers fictif?

Participants

Comédien, poète, romancier, dramaturge, traducteur et scénariste, Jean Marc Dalpé est né en 1957, à Ottawa. Il cofonde le Théâtre de la Vieille 17 (Rockland, Ontario) en 1979. En 1982, il s’installe à Sudbury et se joint à l’équipe du Théâtre du Nouvel-Ontario, où il développe une fructueuse collaboration avec Brigitte Haentjens. Sa production des décennies 1980-1990 contribue au renouvellement et à l’essor de la littérature franco-ontarienne. Établi à Montréal depuis 1989, où il a notamment enseigné à l’École nationale de théâtre, l’infatigable Dalpé écrit des pièces originales et réalise des traductions/adaptations qui prennent régulièrement l’affiche sur les scènes du Québec et de l’Ontario français.

Jean Marc Dalpé se place au rang des grands écrivains de notre époque. Il a remporté trois prix du Gouverneur général, le plus prestigieux prix littéraire au Canada : le premier pour sa pièce Le chien ; viennent ensuite le recueil de pièces Il n’y a que l’amour et le roman Un vent se lève qui éparpille. Il est récipiendaire du prix du Nouvel-Ontario et de l’Ordre des francophones d’Amérique. Son œuvre publiée est considérable, et compte quantité de pièces, trois recueils de poésie, des traductions – de Shakespeare, Joyce, Mansel Robinson, Tomson Highway – et un roman.

Canadien d’origine burundaise, Melchior Mbonimpa est romancier et professeur titulaire au département des sciences religieuses à l’Université de Sudbury.

Ses sept romans explorent l’imaginaire africain et les métissages culturels issus de l’ouverture à la mondialité. Plusieurs de ses œuvres ont été primées, notamment Le totem des Baranda (prix Jacqueline-Déry-Mochon), Les morts ne sont pas morts (prix Christine-Dimitriu-van-Saanen), Le dernier roi faiseur de pluie et Diangombé, l’Immortel (tous deux prix de littérature éclairée du Nord).

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Elsie Suréna écrit surtout de la poésie, des récits et des nouvelles en français et en créole haïtien, tout en s’adonnant aussi à la photographie et à la traduction littéraire vers sa langue maternelle. Haïkiste reconnue, elle a obtenu deux Mentions Honorables au Concours International de Haïku du Mainichi Daily News (Japon, 2009, 2014). Ses textes se retrouvent dans différents magazines et anthologies, y compris en ligne, et plusieurs ont été écrits ou traduits en anglais, portugais, espagnol et japonais. Elle figure également dans l’Anthologie de la poésie haïtienne contemporaine (Points Poésie, 2015) et un dossier lui est consacré sur le site Ile-en-ile, référence sur les écrivains francophones hors Hexagone. Sous peu sortira Amours jaunies, son plus récent recueil de poèmes. Elsie Suréna est membre de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF) et du Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO). Elle vit au Canada (Ontario) où elle s’est installée en 2010.